20 et 21 juin 2019, l’ancien Palmier du collège a profité des ateliers de fin d’année pour changer son allure.
Les ateliers de fin d’année sont l’occasion de mener à bien des projets plus ambitieux avec un nombre réduit d’élèves motivés malgré la chaleur !
Pour comprendre l’intérêt de cet ancien Palmier, il faut savoir qu’il n’y a pas si longtemps il était l’emblème de notre collège. Il a vu bien des choses évoluer au fil du temps depuis les origines de notre établissement.
- Avant l’école était gérée par les bonnes soeurs de St Bernardin 1892-93
- Ecole pour jeune fille en 1960 avec le palmier en arrière plan
- 1989 Rénovation de l’école devenu mixte et agrandissement
- Le palmier encore visible en 2014
- Ancien logo de Fersen
- Logo actuel avec le symbole des palmes
Depuis sa disparition en 2014, suite à une invasion du papillon palmivore, nous nous efforçons d’entretenir ce qui en reste, comme garant de la mémoire de notre collège.
Pour commencer, en novembre 2018, la classe des 4èmeB a participé à la journée des collèges lors de l’atelier “Palmier” organisé par la Villa Thuret à Antibes. Cela a permis de découvrir ses caractéristiques et spécificités.
Un reportage de nos élèves lors de cette journée est visible sur le site “Portail des savoirs”. http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/Types-de-ressources/Lieu-remarquable/Jardin-botanique-villa-Thuret-Antibes
L’aspect artistique a été travaillé par la suite en Arts Plastiques, avec un groupe d’élèves de 4ème, pour ses divers motifs, sa symbolique ou ses origines…
- AleA. D. Abel Naissance de Diane et Apollon sous le palmier de l’ïle de Délos 1823
- A. Beato, Temple d’Esseh, Égypte, v. 1860
- Fauteuil, Premier Empire, Jacob-Desmalter
- Frédéric Hugo d’Alési, Chemin de fer PLM Nice
- Jacques-Henri Lartigue, Tempête à Nice en février, 1915
- Chasuble dessinée par Matisse pour la chapelle de Vence
- Pablo Picasso, La Baie de Cannes 1958
- 50ème édition du Festival de Cannes 1997
Enfin, “Changement de peau” pour notre Palmier, après concertation des élèves.
En premier lieu, il fallait établir une couche de peinture blanche qui sert de fond à notre réalisation artistique. Les élèves se sont volontiers prêtés à cet exercice.
L’une des nombreuses idées des élèves était de décorer avec la technique du pochoir. Cependant cet essai s’est révélé infructueux, du fait du relief trop bosselé du tronc. Nous avons donc changé de technique, tout en gardant l’idée de travailler la couleur de manière dynamique dans un esprit végétal.
En deux matinées, le petit groupe d’élèves ci-dessous a réussi à mettre en valeur avec sérieux l’ancien tronc, dans un croisement entre le land art et le street art.
- De gauche à droite en partant du haut, Mohamed B., Mounib B., Rayan N. et en bas Rayan L.