Dans le cadre de l’étude du livre «Où passe l’aiguille» de Véronique Mougin, nous sommes allés en Alsace visiter le seul camp de concentration nazi sur le sol français : le camp de Natzweiler-Struthof. 
Nous sommes partis de l’aéroport de Nice à 17h30 pour atterrir vers 19h à l’aéroport de Mulhouse.Des minibus nous ont ensuite amenés à l’auberge de jeunesse où nous avons passé la nuit.Le lendemain nous sommes partis en direction du camp, mais avant celui-ci, nous avons vu un immense mémorial.Lorsque nous sommes arrivés, nous avons découvert un grand bâtiment à l’allure moderne pour accueillir les visiteurs.
Malheureusement le soleil n’était pas au rendez-vous c’est pourquoi avant de nous faire visiter le camp, notre guide nous a, en premier lieu, remis dans le contexte de la seconde guerre mondiale et des camps de concentration. Il nous a demandé des mots en rapport avec le thème et nous les a expliqués ensuite.
Le guide, Arnaud, nous a conduit jusqu’à l’entrée du camp où on pouvait lire « Konzentrationslager Natzweiler-struthof » qui signifie « Camp de concentration Natzweiler-struthof ».Il nous a montré le camp dans sa globalité et certains ont été étonnés par sa grandeur alors qu’il s’agit du plus petit. Pendant la visite nous avons eu du mauvais temps, nous avions très froid même avec des vêtements chauds alors que les déportés, eux, n’avaient que des « pyjamas », des casquettes et des chaussures en bois.
Arnaud nous a ensuite fait rentrer dans un des baraquements qui a été transformé en musée et nous a expliqué l’histoire du camp.Il nous a fait visiter les «prisons» où on y entassait les prisonniers qui sortaient une fois par jour.Les cheminées que les allemands bouchaient servaient de cellules où on y était à trois dans des positions inconfortables mais les horribles conditions ne permettaient pas de survivre plus de trois jours.
Nous avons vu le baraquement où les déportés donnaient leurs vêtements, ils se faisaient raser avant de passer aux douches « chaudes » car à côté il y avait le four crématoire et les salles d’expérimentation pour les médecins. A côté du four, il y a des plaques commémoratives pour tous les déportés hommes mais aussi une plaque avec les noms de quatre femmes résistantes anglaises et françaises tuées au Struthof. Le guide nous a même raconté l’évasion réussie de déportés et nous avons par la suite visité le musée seuls.
Visiter un lieu de mémoire est une chance car cela nous permet de mieux réaliser l’horreur des camps ainsi que la souffrance que ressentaient les déportés.
C’est aussi une expérience forte en émotions qui amène à réfléchir et à se remettre en question.
Meinwen Guérin Padley 3°D
